Obéissant à son Père, Jésus meurt sur la Croix. Il consent à la souffrance de ce supplice parce que le monde est le lieu où vivent les hommes, le lieu où ils espèrent, souffrent et espèrent à nouveau. Et le Père a entendu les souffrances de son peuple. Sans la venue du Fils de Dieu, une solitude des hommes, parfois extrême, ne pouvait prendre fin. C’est pourquoi Jésus, avant de repartir vers son Père, déclare : « Je ne vous laisse pas orphelins, je vous envoie mon esprit, l’Esprit Saint » (Jn 14, 18). Or l’action de l’Esprit Saint est de rompre les chaînes de la violence, de la haine, du mensonge et de toutes sortes de corruptions entre les hommes, de retrouver la lumière qui vient à eux.
Donnez-nous, Seigneur, de vaincre toutes les formes de dominations des uns sur les autres afin de respecter les différences et de nous engager toujours mieux au vivre-ensemble.
Bertrand Gournay, aumônier national du CCFD
Fratelli Tutti §228